Quand on dit « minimalisme », ce qui vient en premier à l’esprit, c’est souvent l’épuré à l’extrême, le style Zen, le voyageur qui n’a qu’une valise. Un grand espace aseptisé sans chaleur ni couleurs.
C’est se séparer de tout ce qu’on aime pour ne plus posséder que ce qui est utile. C’est triste, et fade, et ennuyeux. Et ça fait très peur ! On a peur de manquer. Que nos possessions nous manquent. C’est comme un effroi impitoyable qui vous attrape les tripes et vous fait hocher la tête « Non, non… Vraiment, je ne pourrais pas. J’aime trop mes choses. Et puis je suis bien comme ça. »